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Le Roi nu
de Evgueni Schwartz
traduction André Marcowicz
mise en scène et scénographie Sylvain Maurice
création du 19 juillet au 30 août 2025
au Théâtre du Peuple – Maurice-Pottecher – Bussang
du jeudi au dimanche à 15h










« Je n’écris pas un conte pour dissimuler une signification, mais pour dévoiler, pour dire à pleine voix, de toutes ses forces, ce que je pense. » Evgueni Schwartz
Henri, modeste gardien de cochons, et Henriette, une belle princesse au caractère bien trempé, tombent fous amoureux. Mais le père d'Henriette a choisi pour mari le Roi le plus terrible, un tyran sans limite qui fait régner la terreur. Henri, pourtant banni, ne se décourage pas et, accompagné de son ami Christian, il va déployer intelligence et audace. A l'issue d'un stratagème aussi drôle que cruel, le rusé Henri retrouvera son Henriette. Surtout il mettra littéralement à nu le tyran, le rendant ridicule aux yeux de celles et ceux qu’il avait asservi : humilié et dépité, le dictateur s’enfuira laissant enfin le peuple recouvrer ses droits.
Evgueni Schwartz écrit Le Roi nu en 1934 en Union soviétique. Rusé, comme son personnage principal, il tresse trois contes d’Andersen – Le Porcher et la Princesse, La Princesse au petit pois, Les Habits neufs de l’Empereur - et invente une nouvelle fable que les spectatrices et spectateurs n’ont aucun mal décoder : Le Roi nu c’est aussi bien Staline que Hitler. La pièce, jamais jouée du vivant de l’auteur, a depuis connu un triomphe mondial. Et ironiquement, elle n’en est que plus actuelle, tant tel ou tel dirigeant ont aujourd'hui la tentation de jouer les apprentis-sorciers, notamment de l’autre côté de l’Atlantique.
« En déployant une théâtralité spectaculaire, la pièce permet de s’inscrire dans l’histoire de Bussang. Le Théâtre du Peuple – dans sa matérialité – sera le personnage principal de mon projet, en jouant avec ce lieu si unique et singulier. Il y aura donc de la machinerie et peu de décor. La choralité de la pièce et ses nombreux personnages secondaires permettront d'accorder la part belle à la troupe amateur 2025. J’imagine Le Roi nu comme une comédie grinçante, ludique et inventive, à l’adresse de toutes les générations, traduite magistralement par André Marcowicz dans une langue haute en couleur. » Sylvain Maurice
Générique >
avec Nadine Berland, Maël Besnard, Mikaël-Don Giancarli, Manuel Le Lièvre, Hélène Rimenaid, Michèle Adam, Flavie Aubert, Astrid Beltzung, Jacques Courtot, Hugues Dutrannois, Betül Eksi, Éric Hanicotte, Igor Igrok, Fabien Médina, Denis Vemclefs, Vincent Konik et les musiciens Laurent Grais et Dayan Korolic
composition originale Laurent Grais et Dayan Korolic
lumière Rodolphe Martin
costumes Fanny Brouste
assistanat à la mise en scène Constance Larrieu
assistanat à la scénographie Margot Clavières
assistanat aux costumes Peggy Sturm
régie générale Alain Deroo
administration/production Delphine Teypaz
production déléguée compagnie [Titre Provisoire]
en collaboration avec le Théâtre du Peuple – Maurice-Pottecher
avec le soutien artistique du Jeune Théâtre national
la compagnie [Titre Provisoire] est conventionnée par la DRAC Bretagne – ministère de la Culture
visuel © Tazzio/LauBo
photos @ Vincent Zobler
durée estimée 3h avec entracte
Dossier de production >
Dossier de diffusion
dossierdiff25_leroinu.pdf
Revue de presse >
Une mise en scène menée avec brio.
Stéphane Capron - France Inter
Sylvain Maurice et son équipe hétéroclite n’ont guère besoin de chercher à rapprocher de nous la folle fiction d’Evgueni Schwartz pour qu’elle résonne avec notre époque et ses dérives.
Anaïs Heluin - Sceneweb
Voici le formidable Manuel Le Lièvre faisant merveille dans le rôle de roi aussi autoritaire et sanguinaire que bouffon de lui-même. Il est le moteur, le meneur d’une distribution mêlant 18 interprètes. Outre une mise en scène enlevée, Sylvain Maurice signe également une scénographie simple, mouvante et efficace.
Jean-Pierre Thibaudat - Mediapart
Le coup d’envoi de la saison estivale du Théâtre du peuple de Bussang a été donné ce samedi avec Un Roi nu revisité façon comédie à l’humour ravageur par Sylvain Maurice. Une lecture très actuelle des soubresauts du monde portée par une troupe enjouée sensationnelle, dans une esthétique colorée kitsch à souhait.
Sabine Lesur - Vosges matin
Sylvain Maurice met en scène la pièce avec simplicité, rigueur et épure. Une ligne claire et joliment colorée, illustrée musicalement de petites notes pimpantes, une partition sautillante jouée en live par deux musiciens complices. Il n’ajoute ni ne retranche, le conte se suffisant à lui-même, adopte une littéralité volontaire et heureuse traversée d’inventions poétiques et ludiques, parfois loufoques, qui jamais ne se déroute du texte de Schwartz (traduit par André Markowicz) et explose ainsi toute la charge corrosive et retorse de cette fable.
Denis Sanglard - Un fauteuil pour l’orchestre
Fidèle à ses principes, Sylvain Maurice habille la scène de mille couleurs, s’empare avec jubilation et conviction de ce petit chef-d’œuvre d’humour et de contestation politique. Sans forcer le trait, s’adressant à l’intelligence du public qui n’est pas dupe, sans artifice superflu qui encombre ailleurs moult scènes pour masquer la vacuité du propos : juste quelques praticables sur roulettes, carrés ou rectangles de lumière multicolores, diction et subtilités d’interprétation parfaites, une direction d’acteurs au cordeau.
Yonnel Liégeois - Chantiers de Culture
Bonus >
Inviter Sylvain Maurice pour la première fois à Bussang est une évidence. Artiste "de maison", sa sensibilité et son sens du collectif vont trouver à Bussang matière à s’exprimer. Il poursuit avec Le Roi nu son travail autour du théâtre et de la musique, avec deux musiciens en live et, en associant comme le veut la tradition comédien·nes professionnel·les et amateurices, pour nous faire découvrir une fable magnifique, aussi drôle qu’inquiétante.
Julie Delille, directrice du Théâtre du Peuple – Maurice-Pottecher de Bussang