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Silvain Maurice titreprovisoire.production@gmail.com
Olivier Talpaert oliviertalpaert@envotrecompagnie.fr


Revenir en compagnie, c’est revenir aux sources et aux origines de mon désir de faire du théâtre. Je vois au moins trois raisons essentielles :

  • d’abord je veux parler ou faire parler celles et ceux qui sont « à la marge ». Je me vois comme un portraitiste qui présente au public des êtres ou des personnages étranges, décalé·es, inquiétant·es parfois. Peut-être est-ce pour cela que j’aime notamment m’adresser aux enfants et aux adolescents, dans ces moments-charnières où un être est en train de se construire. J’aime en particulier observer ce qu’il reste d’enfance chez l’adulte, comme le personnage de Sammy Costas, le « phénomène » qui inspira tant Peter Brook et dont La Vallée de l’étonnement, avec Jérôme Chaudière (comédien de la compagnie de l’Oiseau-Mouche) qui en portera les enjeux.

  • ensuite je veux nouer des liens les plus féconds avec les interprètes : les actrices et les acteurs sont pour moi une source inépuisable d’émerveillement. Sans doute est-ce pour cela que j’aime tellement les « seuls en scène » qui sont un fil rouge de mon travail. Ma complicité avec Vincent Dissez en est l’emblème, avec à nouveau un solo, La Préparation du roman d’après Roland Barthes, une « vraie-fausse » conférence – qui a pour thème l’amour fou de la littérature.

  • je veux enfin faire entendre des écritures d’aujourd’hui. Avant tout des écritures conçues pour le théâtre – Martin Crimp, Anna Nozière, Nicolas Doutey, Nathalie Sarraute – mais également des écritures plus singulières comme celle de Charles Pennequin, voire franchement romanesques comme celle d'Emmanuelle Baymack-Tam avec son génial Arcadie, porté par la fantaisie sensible de Constance Larrieu.

Les projets sont nombreux et l'été 2025 sera aussi l’occasion d’une surprise dont je parlerai bientôt, et encore un peu plus tard (en 2027), d'un opéra qui déjà se prépare…
Tous ces spectacles sont de formidables matériaux pour travailler et transmettre, au plus près des habitants et des publics, avec générosité, car le théâtre réenchante la vie et lui donne sens (à moins que cela ne soit le contraire). L’art et pour vie, pour toutes et tous, de toutes les générations et origines, plus que jamais !

A bientôt
Sylvain Maurice, juillet 2024