Foi, Amour, Espérance

d'Ödön von Horváth
mise en scène Sylvain Maurice

Une petite danse de mort en cinq tableaux.

Entretien avec Nicolas Laurent (juin 2021)



Note d'intention
Sous-titrée Une Petite Danse de mort, cette pièce populaire d’Horváth lui a été inspirée par le récit d’un cas authentique rapporté par le chroniqueur judiciaire, Lukas Kristl. Représentante en lingerie, Élisabeth doit régler une amende de 150 marks pour avoir tenté d’exercer sans carte officielle. Elle essaie de trouver cet argent, mais, dans un pays frappé par la crise, toutes les institutions lui ferment les portes à l’exception de la prison. Pratiquement réduite à la mendicité, sans autre alternative que le mariage ou la délinquance, les privations et les injustices de la justice et de la police auront raison de sa résistance.

Conçu pour être créé en extérieur, la scénographie est constituée de trappes d'où apparaissent les personnages, sans souci d’illustrer les espaces de façon réaliste : l’enjeu est de faire entendre les dialogues ciselés d’Horvath, à travers sa langue si particulière, qui marie un parler populaire et une poétique héritée de l’expressionnisme.

Générique >

traduction Henri Christophe
avec Pilar Anthony, Jean-Marie Blin, Jo Deseure, Jo Deseure, Yvan Duruz, Christophe Guichet, Laurent Hatat, Pascal Martin-Granel, Michel Quidu, Désirée Olmi
scénographie et costumes Joëlle Bondil assistée de Judith Backès, Mélanie Grisvard
lumière Nicolas Simonin
son Benjamin Knobil
collaboration artistique Jörg Stickan
assistanat à la mise en scène Jean Dalvel
photographies Marie Fargeot

production L'Ultime and Co
coproduction Festival d’Ales, Théâtre de Châtillon
création en 1992
photo © D.R.

Revue de presse >

Revue de presse
rdp-foiamouresperance.pdf